Concours #16 : Cortana

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Nombre total de votes : 81 (+29)
Nombre total de créations : 18 (+3)

Échéance du thème le 6 Juillet à 23h59.

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Bonne chance !

Classement des gagnants:

TWV Sparx a écrit: Je vais me faire plaisir. Et T2S tu n'étais pas le seul , Cortana for ever.

Rampant vers le Désespoir, tu le regardes,
Cet homme qui, s'éloignant, te semble funeste.
Méprisant tout ce que tu sais, tu la gardes,
Cette image du héros; oubliant le reste.

Rampant vers la Colère, tu te regardes, encore,
Sombrant dans les méandres d'un monde inconnu.
Sachant ce monde putréfié, de tout ton corps
Il te faut expulser cette rage obtenue.

Rampant vers l'Envie, tu le regardes, affamée,
Tu veux être comme lui, ressentir comme lui
Ces sentiments uniques, jusqu'ici simulés.

Rampant vers la Fin, tu te sais à l'agonie,
Tu te sens faible, et devant l'Aube tu demeure,
Unique et magnifique. Et en ce lieu tu meurs,

Cortana.

Elle s'avançait dans la lumière des rues de Rome … Sa tunique de soie bordée de rouge suivait l'élégant mouvement de ses jambes fines tandis qu'une légère brise en faisait bruisser les plis. Elle s'arrêta un instant en arrivant sur l'Agora. Elle prit le temps de vérifié que sa longue tresse de cheveux blonds était bien posée sur son épaule et replaça son collier d'or droit sur sa nuque. Elle allait monter sur la scène du monde, elle allait défiler parmi les sénateurs et les riches de l'Empire. Elle allait se postée près du Parthénon, et y attendre son mari, le stratège Péricles. Elle allait se voiler dans sa dignité, sa fierté et sa beauté en scrutant les passant, et en faisant détourné le regard, tous ceux qui oseraient la fixer.


En face d'elle. Une armée. Derrière elle une armée. Des milliers d'hommes mais une seule femme. Elle se tenait fièrement sur son cheval à la crinière crémeuse. Elle, Jeanne d'Arc, se tenait à la tête de l'armée de France. Elle pouvait entendre d'ici les rires moqueurs de ses adversaires. Elle pouvait aussi entendre les claquements de dents des hommes qui la servaient. Mais elle s'en fichait. Elle toisait le meneur de l'armée ennemie, comme elle toisait tout ceux qui ne la prenaient pas au sérieux. Elle tenait la bannière du roi dans sa main gauche, et le soleil se refléta sur l'épée qu'elle brandissait dans l'autre.
- Pour le roi !
Elle lança la charge, protée par ces uniques mots hurlés et pleins de rage et de courage. Elle était la première. Celle qui sentirai avant tous les autres le choc des armes, et cela lui allait très bien, elle baissa sa lance, et le drapeau fut couvert par une gerbe du sang d'un des anglais, qui s'était empalé sur la pique de son arme.
Tout en guidant sa monture uniquement avec les talons, elle taillait dans la foule des guerriers. Sa lame transperçait les armures, et partout où elle passait, les rangs anglais se défaisait, parfois, quelques survivants du carnage hurlaient :
- A witch ! It's a witch ! We can't fight !
Mais la lame de la guerrière française les faisait taire.
A la nuit tombée. La bataille était finie. Jeanne se tenait au dessus des morts, le soleil couchant étirant son ombre par dessus les cadavre. Elle avait enlevé son casque, laissant ses long cheveux blond cascader sur sa nuque. Quelques gouttes de sang avaient laissés des sillons écarlates sur son visage. Elle sourit légèrement.
- Merci mon père d'avoir guidé mon bras.


La jeune femme se baladait seule dans les rues de Florence dont les pavés trempés brillaient sous la lune. La pluie venait battre au carreau des tavernes dont les volet était ouvert sur des fenêtre crasseuses, éclairées par des chandelles. Des cris et des chants passaient sous la porte pour venir résonner dans le silence de la rue. La jeune femme quitta les quartiers animés pour s'enfoncer dans le dédale des ruelles italiennes. Elle sentait l'odeur du purin, elle s'entait l'odeur des chiens, mais elle ne s'y intéressait pas. Elle était concentrée sur les pas de l'homme qu'elle traquait depuis plus d'une heure. Elle savait où il allait, et elle attendait le moment propice pour l'égorger. Mais ce moment n'arriva jamais. L'homme se mit à courir, et la jeune femme pressa le pas pour le suivre. Bientôt, ils débouchèrent sur une place déserte et l'homme se retourna, un sourire avide sur les lèvres.
- Et bien ? Tu croyais vraiment être discrète.
- Je l'ai assez étée pour que tu ne remarques pas que j'aurais pu te tuer au moins une vingtaine de fois.
Avant que l'homme puisse répondre, la jeune femme se jeta sur lui, deux poignards dans les mains. Elle frappa plusieurs fois, et du sang ruissela sur les avant bras de l'homme. Un éclair de haine traversa son regard, et il sorti lui aussi deux poignards.
- On ne fait pas couler le sang d'un assassin impunément, jeune fille.
- Toi un assassin ? La tueuse réprima un gloussement. Tu n'es même pas l'ombre d'un ivrogne armé d'un cure dent.
Elle se jeta de nouveau sur son opposant, mais cette fois, il se tenait prêt et le bruit de l'acier contre l'acier résonna dans la nuit. Puis, l'assassin se retourna et frappa au niveaux des jambes de la jeune femme, elle se décala et baissa sa lame, à la rencontre de l'épaule de son adversaire, ce dernier ne tenta pas de se dégager. Mais il relava la lame qu'il tenait dans son bras encore valide pour toucher le visage de l'assassine. Elle recula la tête au dernier moment, mais le poignard lui avait quand même tracé une ligne de feu et avait relever sa capuche, découvrant ses cours cheveux de jais et ses yeux émeraudes.
L'homme étouffa un petit cris. Le sang coulait à flot de son épaule. Il jura avant de jeter son poignard au visage de la jeune femme, mais la pointe de l'arme vint frapper la lame qui se tenait entre elle et le visage de la jeune fille. Son regard s'était durcit, et elle se rapprocha de l'homme étendu au sol.
- C'est fini.
Du sang coula dans la nuit.


Espèce de …
Une femme d'une quarantaine d'année armée d'une poile un laiton courrait derrière un chien, un cuisse de poulet dans la gueule, à la faveur du soleil levant dans la cour boueuse d'une ferme.
- Reviens ici immédiatement ! Si je t'attrapes …
Le chien, amusé par ce jeu qu'il découvrait, aboya, il se retourna vers sa poursuivante, les yeux pétillants et se ralenti ! Puis, quand elle était à quelque mètre de lui, il se remettait à courir, projetant de la boue sur le tablier de la fermière dont les jurons et les menaces redoublaient d’intensités. Quand elle fut fatiguée, le chien s’arrêta et posa sa cuisse de poulet dans la boue avant de s'y rouler, puis, tranquillement, il se rapprocha de sa patronne et se frotta contre ses jambes. Attendrie elle sourit tout en répétant.
- T'es un mauvais chien. Un très mauvais chien. Mais t'es mon chien.
Sa main parcourait l'échine de l'animal, elle était pleine de boue, mais cela n'avait pas d'importance, sa journée commençait bien, elle aurait tout le temps de se changer.


Lucie dansait. Ses pieds s'enfonçait dans le sable, et son ombre, projetée par le feu de bois, jouait avec l'écume. Elle riait au éclat en s'agitant sur le son d'une guitare. Le soleil était couché depuis longtemps, mais elle continuait à danser.
Enfin elle tomba et vint rejoindre ses amis dans le sable encore chaud. Elle leva la tête vers le ciel et sourit, comme si les étoiles allaient lui répondre, elle leur chuchota un mot inaudible. La lumière de la lune éclairait ses yeux d'émeraude, et ses long cheveux d'or tombait sur sa nuque, effleurant le sable. Elle soupira et vint se blottir contre un jeune homme qui la prit dans ses bras. Elle posa sa tête sur son épaule, et lui prit la bouteille qu'il avait dans les mains. Elle but une grande lampée du liquide qui lui réchauffa la gorge avant d'embrassé celui contre qui elle était blottie. Elle continua a partager cette nuit avec ses amis, elle continua a partager cette avec la plage et la mer, sans voir ce garçon en rentrait, adossé au mur, la tête levé vers le ciel, les yeux caché par ses cheveux blond mi-long. Elle continua à rire, sans voir la larme qui roula sur la joue de celui qui l'a fixait dans l'ombre.


- Il est temps.
L'hologramme décroisa les jambes et se releva. Sur son visage, encadré de cheveux bruns coupés assez court, on pouvait lire la détermination.
- John, vous allez prendre votre arme, et descendre tous ces covenants !
Sa voix vibrait d'autorité. Si elle avait été une humaine, elle aurait pu être capitaine, elle aurait pu diriger des hommes, mais elle était une I.A, alors elle assistait le Major. Et cela lui convenait très bien.
Elle était Cortana. Elle avait connu l'enfer au côté du major. Elle avait visité de nombreuses planètes, elle avait connu la torture. Elle avait était brisée par les covenants. Elle s'était reconstruit. Et elle était repartie pour la dernière danse. Le dernier ballait.
- Tirez John ! Tirez, et quand vous aurez appuyés sur la gâchette, n'oubliez pas qui vous êtes, n'oubliez pas où vous allez, car quand vous aurez tirer, je disparaîtrais. Je suis en fin de vie, alors laisser moi mourir au combat, plutôt que de devenir un Rampant …

Seul, c'est le mot que je me dis chaque jour depuis 3 ans.
3 ans, que je suis face à toi,
Au grand soldat,
Dans tube, il fait froid
Mais pas pour toi.

Tu dors depuis longtemps,
Et cela fait 3 ans,
Que j'attentent,
Le réveil d'un combattant.

Seul, c'est le mot que je me dis chaque jour depuis 3 ans.
3 ans, que je suis face à toi,
Au grand soldat,
Dans tube, il fait froid
Mais pas pour toi.

Tu dors depuis longtemps,
Et cela fait 3 ans,
Tout en pleurant,
Que j'attend,
Le réveil d'un combattant.

Seul, c'est le mot que je me dis chaque jour depuis 3 ans.
3 ans, que je suis face à toi,
Oh grand soldat,
Dans ce tube, il fait froid
Mais pas pour toi.

Tu dors depuis longtemps,
Et cela fait 3 ans,
Tout en pleurant,
Que j'attends,
Le réveil d'un combattant.

Seul, c'est le mot que je me dis chaque jour depuis 3 ans.
3 ans, que je suis face à toi,
Oh grand soldat,
Dans ce tube, il fait froid
Mais pas pour toi.

Tu dors depuis longtemps,
Et cela fait 3 ans,
Tout en pleurant,
Que j'attends,
Le réveil d'un combattant.

Seule, c'est le mot que je me dis chaque jours depuis 3 ans.
3 ans, que je suis face à toi,
Ô grand soldat,
Dans ce tube, il fait froid
Mais pas pour toi.

Tu dors depuis longtemps,
Et cela fait 3 ans,
Tout en pleurant,
Que j'attends,
Le réveil d'un combattant.