Ecrits de Dark Malak

Voici donc le sujet qui regroupera mes écris qui n'ont pas de rapport avec Halo. Si vous avez des idées de ce que je pourrai améliorer, n'hésitez pas !

Je décidai d’entrer dans la salle, j’avais peur, j’avais froid. Le sang qui coulait dans mes veines me brulait la peau, il me faisait souffrir. L’atmosphère était lourde, on sentait la mort, on sentait la tristesse. Sur les joues des personnes à mes cotés coulaient de petites gouttes, certains avaient prit leur tête entre leurs mains, tout le monde se tenait, mais personne ne parlait, il n’y avait aucun bruit... J’étais opressé par ce silence accablant. Je voulais partir, vite, ne pas la voir, mais c’était trop tard, elle était face à moi et j’avais posé mon regard sur elle... La mort me fixait dans le blanc des yeux...

J’étais heureux quand mon téléphone avait sonné et c’est avec cette joie de vivre que j’avais répondu à mon père. Comme à l’accoutumée il m’avait demandé comment j’allais, étant d’humeur joyeuse je lui avais conté mes dernières aventures, ne faisant rater aucuns détails à cet homme que j’aimais, à cet homme qui m’avait indirectement donné la vie, à mon père. Plein d’enthousiasme, j’avais parlé pendant quelques minutes. Quand il avait enfin prononcé quelques mots, j’avais senti dans sa voix qu’il devait me dire quelque chose, elle était incertaine, il parlait peu, hésitant à chaque mot, il bégayait.
Soudain, mes mains se mirent à trembler, je ne bougeais plus, ce sourir que j’avais sur les lèvres s’était envolé, il m’avait quitté... Mes yeux se mirent à briller, mon visage se crispa, je regardais dans le vide, la bouche entrouverte et des larmes commencèrent à me dégouliner sur les joues... Nous ne parlions plus. Les quelques débuts de mots de mon père avaient suffit à me faire comprendre la sitution : «Pierre, il faut que... Ta grand-mère... Mamie, est mor...» Il pleurait, c’était la première fois que je l’entendais et il ne se passa pas longtemps avec que je fasse la même chose.
Après quelques secondes, il me dit qu’il devait raccrocher, qu’il était à son travail, je n’y vis pas d’inconvénients et après l’avoir encouragé je reposai le téléphone. Dans ma tête défilaient tous les bons moments que j’avais passé avec elle, je ne voulais pas accepter que ce soit terminé. Je pleurais...
Peu de temps après, j’avais pris ma plus belle plume et ne laissant parler que mon coeur, j’avais écris un poème qui lui était dédié.

Je n’avais jamais été aussi proche de la mort. Son visage serein me faisait croire qu’elle n’avait pas souffert, c'est en tout cas c’est ce que j’espérais. J’étais resté quelques longues minutes à la regarder, des larmes coullant continuellement sur mes joues... Je serrais les dents, j’essayais de contenir mes émotions, mais je n’y arrivais pas. Après avoir placé la petite feuille entre ses mains et pour la dernière fois, embrassé son front, je m’étais retiré. J’observais maintenant ma famille sortir de la petite pièce, la chaleur du soleil me réchauffait la peau et essayait, tant bien que mal, de me réchauffer le coeur...

Tu étais certe plus agée
Et même si 75 années nous séparaient
Je t’ai toujours adorée
Tu m’as toujours passionée

En ce triste jour de la fin d’été
Tu nous a quittée
L’équilibre fragile de mon coeur s’est retrouvé perturbé
Et j’ai pleuré de ne pas t’avoir dis une fois plus, à quel point je t’aimais

Pourrai-je un jour connaître cette vérité ?
Vérité qui me ment
Vérité qui me hait

Pourrai-je un jour connaître cette vérité ?
Vérité de parents
Vérité falsifiée

Ainsi m’a-t-on fait croire
M’a-t-on fait croire qu’ils s’aimaient
S’aimaient-ils vraiment ?
Ou était-ce joué ?
Jouer avec leurs sentiments
Ils auraient pu se tuer
Se tuer mutuellement
Mais voilà donc ce qu’ils voulaient !

Mon regard se perd dans le sien...

Elle sourit. La beauté de son regard m’émeut et je m’égare dans la profondeur de ses yeux... Je souris. Elle est là, resplendissante devant moi, toute proche, à un mètre, peut-être moins : et pourtant si loin. Ses petites bouclettes lui retombent devant le visage, ses doux traits sont si parfaits, je ne vois qu’elle.
Elle souffre. M’ayant fait don de sa confiance : Je fais de mon mieux pour l’aider et je suis déchiré d’en savoir autant. Je voudrais la prendre dans mes bras, la consoler et me consoler en même temps, mais je n’en ai pas le courage. Je souffre.

Nos chemins se séparent ici, elle monte dans son bus et je reste seul. Je ne suis que l’ombre de moi-même et dire qu’elle me hante serait un doux euphémisme. À sa vue, mes problèmes s’envolent, je suis un autre en sa présence. Elle vit... Alors que je suis mort un peu plus chaque jour, depuis que je l’ai rencontrée...

Le métal étincelant prit son temps pour glisser sur ma peau tiède et humide, coupant de son doux bord tranchant le frêle épiderme. Les rubis flamboyants qui perlèrent de la plaie s’étendirent là où ils avaient la force d’aller. De mon oeil coulaient des larmes, elles faisaient leur chemin jusqu’au coin de mes lèvres, duquel elles tombaient sur le sol, froid et sec. Mon visage se crispa, mes dents se serrèrent et un faible gémissement se fit entendre. Qu’étais-je en train de faire ? Je ne le savais pas moi-même... Mais était-il réellement nécessaire d’en avoir conscience ? Trop de questions. J’avais mal, je ne pouvais plus réfléchir. Il m’était impossible de bouger, une larme sur le coeur, une lame sur la joue... Mon corps était mon pire ennemi. J’attendais la suite et elle ne venait pas, se faisant attendre, dans des minutes aussi longues que des heures. Arriverait-elle un jour ? Se ferait-elle voir ? Et encore des questions...

Le réveil brutal fut la chute. Ma tête s’écrasant lourdement sur les carreaux... Mon bras était rouge, encore un mauvais rêve ; Cela en devenait presque comique, l’ironie du sort voulait que de mon sommeil me détruise plus qu’il ne me reconstruise. Ma main se posant sur ma poitrine, j’eus un court instant de stress... Mais tout allait bien. Je ne pouvais plus passer une seule journée sans penser à elle, une seule journée sans penser... Je ne voyais pas l’intérêt de retourner dormir, le jour pouvait se lever, je l’attendais de pied ferme !

Une journée de plus à se morfondre... Jusqu’où ira le cauchemar ? Et encore... Toujours des questions...

Je sais que ce n'est pas un texte comme j'ai l'habitude de poster, c'est une critique de cinéma concernant le film "Regarde les Hommes tomber". N'hésitez pas à me donner vos conseils pour les prochains même si celui-ci restera tel qu'il est.

Alors que les projecteurs de la salle baissent en intensité, le spectateur découvre rapidement deux personnages qui dirigeront une partie de l’intrigue. Effectivement, ce scénario double brouille un peu les codes du cinéma auquel nous sommes habitués. Il est alors difficile de savoir quel est réellement le personnage principal : Est-ce Simon, homme de la cinquantaine dont le train de vie sera chamboulé quand son meilleur ami sera plongé dans le coma ? Mickey, le meilleur ami se faisant tirer dessus. Peut-être Marx, vieux routard attiré par les jeux d’argent, qui rencontrera Johnny, jeune homme niais qui n’hésitera pas à enfreindre la loi pour aider son compagnon, précédemment cité. En s’essayant à la double narration sur le thème de la recherche et de la vengeance, Jacques Audiard a pris des risques qui ont finalement donné lieu à une histoire plutôt plate : Le spectateur attendant tout au long de la représentation une certaine action qu’il n’aura jamais. Malgré tout, ce thème du polar noir, où se mêlent jeux, argent et crimes, est assez bien maitrisé et donne à quelques reprises des frissons au public découvrant cet univers caché, obéissant à ses propres règles. Cependant, sachant qu’il demande une attention particulière, je ne conseille pas ce film à tous les types de spectateurs ; Les coupures temporelles placées tout au long du déroulement peuvent perdre la personne le regardant. De plus, la première - coupure - arrivant aux alentours de la dixième minute, il sera nécessaire d’être attentif à l’histoire dès le début, sous peine d’être perdu et de ne comprendre le but de cette narration si particulière qu’à la fin. Et justement, cette double narration, est en même temps une belle réussite et le point noir de ce film : Elle est attractive, complexe et travaillée, M. Audiard n’a pas fait ce film au hasard et chaque détail a été élaboré pour rentrer dans un tout ; Mais elle est lourde. Les deux histoires, dans le passé et dans le présent, se croisent à de nombreuses reprises pendant la représentation, ce qui peut perdre le spectateur, ou le faire décrocher à plusieurs moments du film. C’est pour cela que l’avis général du public est partagé. Et même si ce film est bon moyen de découvrir une technique cinématographique peu utilisée, il plaira davantage aux férus du grand écran qu’aux spectateurs lambda... Ce polar n’est certes pas parfait, mais il ne manque pas de montrer la volonté d’Audiard de rendre ses créations uniques et de faire sortir ses personnages des codes du cinéma...

Depuis mon plus jeu âge, il était toujours venu me rendre visite, aussi que loin que remontent mes souvenirs j’ai en tête l’image de ce grand homme, les cheveux en arrière et le visage éclairé qui , toujours souriant, m’émerveillait. Il avait vingt sept ans et j’en avais vingt de moins, pourtant, il m’avait toujours parlé d’homme à homme, comme si je pouvais comprendre tout ce dont il allait me parler, même les choses les plus compliquées.
Quand nous avions du temps devant nous, nous allions balader, il me prenait sur ses épaules et allait courir sur les sentiers. Infatigable, les quelques fois où il s’arrêtait, ce n’était que pour me montrer comment piéger quelques petits animaux, ou grimper plus facilement à la cime des arbres. Souvent, je le regardais faire, l’écoutant attentivement, essayant de refaire les mêmes gestes et, quand je n’y arrivais pas, il reprenait tout depuis le début, et ce plusieurs fois si c’était nécessaire. Ces démonstrations se terminaient à chaque fois en récit de quelques-uns de ses voyages ou en anecdotes de sa jeunesse. J’aimais ces escapades pour leur côté aventure et découverte du monde dans lequel je vivais...
Lorsqu’un soir on m’annonçait sa venue, je ne pouvais m’empêcher de sauter de joie et je ne trouvais pas le sommeil la nuit suivante. Attendant patiemment que le jour se lève et que commence une autre de ces journées de rêve. D’autres fois, on me faisait la surprise, et lorsqu’en poussant la porte d’entrée je l’entendais saluer son oncle mon père, un large sourire se dessinait instantanément sur mon visage, sa bonne humeur égayait systématiquement toute la maison. Me voyant arriver, il s’accroupissait pour être à ma hauteur et en me prenant dans ses bras, il m’ébouriffait les cheveux, souriant, rigolant, il me demandait comment j’allais, et c’était ainsi presque à chaque fois. Quand mes parents s’en allaient, c’était toujours lui qui venait me garder et ces quelques jours étaient alors tellement vivants qu’il m’en fallait ensuite le double pour reprendre des forces. Il jouait de la guitare, me contait des histoires, m’apprenait à jouer aux cartes et me faisait travailler. Pour lui, j’aurais voulu être le meilleur et ne jamais le décevoir. Mais quoi que je fasse, il était toujours heureux de passer du temps avec moi, de veiller sur moi... Et les quelques fois où je me blessais en sa présence, on pouvait voir dans ses yeux à quel point il s’en voulait de ne pas m’avoir surveillé davantage. Il tenait à moi autant que je tenais à lui, et je ne pourrai jamais le remercier pour tout ce qu’il m’a apporté.

Eclaireur a écrit:# Connard mode ON # Génial une retraite en moins à verser !!!! # Connard mode OFF#

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Treason and Lie a écrit:

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Je veux bien admettre que l'humour ne fait pas de mal mais là il y'a tout de même des limites à ne pas franchir l'ami.

Eclaireur a écrit:# Connard mode ON # Génial une retraite en moins à verser !!!! # Connard mode OFF#

Ca c'est le truc le plus c*n que j'ai jamais entendu ...
En plus aujourd'hui ma maie est chez moi et je sais pas pourquoi je pensais à sa mort , et là je vois on texte , c'est dingue comme ca arrive qu'à moi ces trucs-là

Hello, je suis ici pour vous faire un tout autre type de texte que ce que j'ai l'habitude de faire ! C'est une critique de film. Si vous avez des conseils à me donner, ce sera avec plaisir que je les utiliserai dans les possibles prochaines !

Alors que les projecteurs de la salle baissent en intensité, le spectateur découvre rapidement deux personnages qui dirigeront une partie de l’intrigue. Effectivement, ce scénario double brouille un peu les codes du cinéma auquel nous sommes habitués. Il est alors difficile de savoir quel est réellement le personnage principal : Est-ce Simon, homme de la cinquantaine dont le train de vie sera chamboulé quand son meilleur ami sera plongé dans le coma ? Mickey, le meilleur ami se faisant tirer dessus. Peut-être Marx, vieux routard attiré par les jeux d’argent, qui rencontrera Johnny, jeune homme niais qui n’hésitera pas à enfreindre la loi pour aider son compagnon, précédemment cité. En s’essayant à la double narration sur le thème de la recherche et de la vengeance, Jacques Audiard a pris des risques qui ont finalement donné lieu à une histoire plutôt plate : Le spectateur attendant tout au long de la représentation une certaine action qu’il n’aura jamais. Malgré tout, ce thème du polar noir, où se mêlent jeux, argent et crimes, est assez bien maitrisé et donne à quelques reprises des frissons au public découvrant cet univers caché, obéissant à ses propres règles. Cependant, sachant qu’il demande une attention particulière, je ne conseille pas ce film à tous les types de spectateurs ; Les coupures temporelles placées tout au long du déroulement peuvent perdre la personne le regardant. De plus, la première - coupure - arrivant aux alentours de la dixième minute, il sera nécessaire d’être attentif à l’histoire dès le début, sous peine d’être perdu et de ne comprendre le but de cette narration si particulière qu’à la fin. Et justement, cette double narration, est en même temps une belle réussite et le point noir de ce film : Elle est attractive, complexe et travaillée, M. Audiard n’a pas fait ce film au hasard et chaque détail a été élaboré pour rentrer dans un tout ; Mais elle est lourde. Les deux histoires, dans le passé et dans le présent, se croisent à de nombreuses reprises pendant la représentation, ce qui peut perdre le spectateur, ou le faire décrocher à plusieurs moments du film. C’est pour cela que l’avis général du public est partagé. Et même si ce film est bon moyen de découvrir une technique cinématographique peu utilisée, il plaira davantage aux férus du grand écran qu’aux spectateurs lambda... Ce polar n’est certes pas parfait, mais il ne manque pas de montrer la volonté d’Audiard de rendre ses créations uniques et de faire sortir ses personnages des codes du cinéma...