Halo Création
Halo Création a déménagé !

Halo Infinite est peut-être dans un an, mais le futur de Halo est déjà là !

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Message par Hyksos Mer 29 Fév 2012 - 22:40

Rappel du premier message :

Salut à tous !

Voilà ce topic pour vous présenter mes petits textes en rapport avec, ce ne sont pas forcément des fics, juste des textes, qui n'ont pas forcément de sens entre eux.
La plus part des textes que vous allez trouvez ici sont assez premier degrés, et peuvent être significatifs de mon style d'écriture, mais pas de ma façon de traiter les sujet. Je m'efforce de suivre le caractère solennel de l'univers de Halo, passant à côté d'un second degré, et d'un niveau d'interprétation multiple que j'affectionne. Pour ceux qui voudraient lire quelque chose de plus conséquent de ma part, mais qui n'appartient pas à l'univers de Halo, faites moi parvenir un MP.

Hero of war ( texte écris à l'occasion du concours éponyme ) :
Le vent souffle. Il fait plier les arbres, ils hurle au monde sa rage, mais pour lui, celui qui est assis fasse à la mer agité par les rafales, ce n'est pas un cri, c'est un murmure, car des cris, ils en à tant entendue, que les bruits les plus forts ne sont que des murmures. L'eau vient geler par intermittence ses pieds nus, mais il n'a pas froid, après avoir à marché dans le sang, la boue, la poussière et le fer, il n'a plus aucune sensation. Le soleil brille parmi les nuages, mais il ne le voit pas, il a passé trop de temps dans l'obscurité pour se rappeler de la lumière du jour. L'odeur du sel, charriée par le vent, il ne la sent plus, pour lui, il n'y a plus que l'odeur du fer. Une larme coule sur sa joue. Unique, brillante, cristalline. Une larme en mémoire de ses jours d'innocence perdue. Il se souvenait encore, à l'école militaire.
- Hughes, crois-moi, un jours je serai à la tête de se pays, et plus jamais le sang ne sera versé !
- Tu y crois vraiment ? Idiot. Le sang coulera toujours, c'est dans la nature de l'homme.
- Tu dis n'importe quoi ! Pourquoi t'être engagée pour entrer dans l'armée, si ce n'est pour protéger ceux qui te sont cher ?
- Je ne parle pas de ne pas les protéger, mais je suis conscient que la guerre existera toujours, ainsi que la haine, la rancune et la vengeance.
- Pff, tu verras, je saurais te prouver le contraire.
- C'est ça c'est ça. J'ai hâte de voir ce que quelqu'un avec autant d'ambition que toi peur faire … Je te suivrai coûte que coûte, Jaden.
Il se remémore ses années où il avait des convictions … Désormais, il a oublié ce que ça fait d'avoir des idéaux. Il est un homme brisé, qui ne peut que répondre aux ordres. Et s'en plaindre en silence.
Une seconde larme coule, cette fois, en mémoire de ses promesses.
- Tu le feras hein ?
- Je te promets.
- Non ce n'est pas suffisant, jures moi qu'il n'y aura plus de guerre. Jures moi qu'après la mort des meurtriers de mon fils, le sang ne coulera plus jamais.
Jaden regarda la femme étendue en fasse de lui. Une plaie béante lui barrait le ventre, laissant s'écouler son sang, chaud et poisseux, donnant peu à peu à une couleur vermeille aux draps immaculés.
- Je te le jures.
Il n'a pas su tenir sa promesse, les assassins du garçon courent-encore et la guerre est bel est bien une constante mondiale. Une troisième larme roule sur sa peau. En mémoire de ses dernières pensée d'homme libre.

Dieu ne m'a jamais eux, je n'ai jamais cru qu'en moi, j'ai surmonté tout les obstacles, j'ai eu la fierté de dire que j'étais libre. Et aujourd'hui, j'aurai du me battre pour mes idéaux. Cela a(t-il encore un sens ? Je sais très bien, que je ne suis qu'un fétu de paille et que je ne me bats pas pour moi, mais pour ceux d'en haut. Je leur appartient, moi et ma vie. Mon sang aussi. Et peut-importe ce que je pense. Prisonnier de mes propres espérance. J'ai cru pouvoir changer le monde, et au final, j'ai juste réussi gâcher mon futur, car aujourd'hui, je n'en ai plu, je ne suis même plus humain, je suis une chose lâchée sur un champ de bataille, avec pour ordre de tuer tout ce qui ne me ressemble pas. C'est tellement ironique. J’espérais façonner un avenir au monde entier, et je n'ai même pas réussi à esquisser le rêve de mon propre futur.
A présent il sourit, après tout, il est déjà mort, et une fois que l'on est mort, on ne souffre plus, alors il faut sourire. Il a vu tant de ses compagnons tomber, et chacun de leur corps inertes est une nouvelle mort pour lui, celui qui reste, seul. Il a senti chacune des âmes de ses compagnons, s'envoler et lui souhaiter bonne chance. Et la fortune lui a sourit, puisqu'il est resté debout, qu'il est passé à travers la mitraille. Il est un héros de guerre pour le monde entier, mais il sait très bien qu'il n'est qu'un mort vivant, qui erre sans but, attendant des ordres, répétant les mêmes gestes. Il sait très bien qu'il n'est rien, que n'importe qui, même un assassin, est bien au dessus de lui, car il a perdu tout ce qui aurait du faire de lui homme. Il n'y plus de futur, son présent appartient à l'armée, et il est enchaîné par son passé. Non, il n'y a rien d'un héros. Les seuls héros sont ceux qui refusent de se battre. Les seuls héros sont ceux qui font avancer les choses, par la force de leur volonté, pas de leur bras. Et encore mois par leurs armes. Les vrai héros sont ceux qui sont capable de faire bien plus de dégâts avec les mots qu'avec des armes. Il sait aussi que ce sont les mots, le seul espoir de l'humanité. A jamais.

Police ( texte écrit à l'occasion du concours éponyme ) :
Le monde est ravagé.
Comme mon cœur.
Le monde est noirci.
Comme mes rêves.
Le monde est souillé.
Comme mon nom.
Guerre civile.
Et nous, gardiens de l'ordre, nous avons ordre de tirer à vue. Nous avons ordre de faire feu sans savoir qui tombe sous nos balles.
Hommes, femmes, enfants, manifestants, vandales, tout cela n'a aucune importance, tout comme leur idées, nous sommes là pour éviter les débordement. Du moins, c'est ce qu'on nous dit, quand on nous donne les ordres. Mais une fois dans la rue, c'est une autre chose. Les pavés volent, comme les insultes. Nos amis nous crachent dessus avant de nous tourner le dos.
Une balle, d'abord perdues dans les cieux. Puis une autre, dans la foule celle-là, et suivie de bien d'autre, des rafales d'acier, nos rafales, viennent mordre la peau et brûler la chaire. Les manifestant nous regardent, d'abord incrédules, puis, leur protestations se changent en hués, pour eux, nous ne sommes que les chiens de celui qu'ils haïssent, qu'ils veulent mettre à bas et ils ont raisons, nos balles n'auront servies qu'à les pousser à devenir violent. Nous tirons de nouveau, plus pour faire refluer la foule, mais pour défendre. Certains parmi nous aiment ça, ils disent que c'est pour ça qu'ils font se métier, et qu'ils ne sont pas dans l’armée, tirer sur des gens impuissant. Moi, nos actes me dégoûtent, je suis d'accord avec tout ces hommes, j'aimerai leur hurlé, leur dire de continuer, que nous nous joignons à eux. Mais je ne peux pas , alors je tire, pour sauver ma peaux. Parfois, je crois apercevoir un regard connu, de l'autre côté de la foule, peut-être un ami, peut-être un proche, en je crois lire dans ses yeux de la pitié. Je sais pourquoi. J'ai toujours voulu protéger le peuple, j'ai cru que c'était le rôle de la police. Aujourd'hui, mon erreur a prit le goût métallique du sang, et celui, acide, de la déception. Alors, je n'inspire que de la pitié à ceux qui croyaient en moi, je n’ai plus de famille. Ou plutôt mes parents n'ont plus de fils. Eux continuent à se battre pour leurs idées. Comme mes frères, comme ma sœur, loin de tout organisme politique, de toutes dettes ou de tout devoirs, ils se battent, ils lancent des pavés incendient des bâtiments, et dans chacun de leur gestes, c'est la volonté de s'affirmer, de prouver qu'ils ont une voix et des idées, qui brûle. Quelle volonté me reste-il ? Celle de lutter ? Je n'y crois pas. Pourtant j'aimerai tant …
Alors je la vois, adossée à un poteau elle me regarde, puis me souris. Je ne tiens plus, je fais un pas en arrière.
- Sergent … ?
Un homme en arme à côté de moi me regarde avec étonnement, je ne lui jette pas un regard, je quitte la mêlée. Police … Tu parles ! J'arrache le badge sur ma poitrine et rejoins celle qui me regardée. Ma femme, mon ancienne femme.
- C'est bien. Elle me souffle à l'oreille alors que je viens de la rejoindre. Tu as enfin compris, je n'ai jamais douté. Elle m'embrasse.
- Tiens prends, je lui donne mon badge. Elle le glisse dans une poche, sur sa poitrine, au niveaux de son cœur. Je ne serai pas tenté de faire marche arrière.
- Viens ! Elle me prend la main, la révolution n'est pas finie ! Et le QG du tyran va bientôt tomber. Tes balles seront utiles.

Nous avons vieilli.
Comme le monde.
Nous avons changé.
Comme le monde.
Les tyrans se sont succédés
Comme les révolutions.
Mais elle est encore là, toujours adossée à un poteau. Je suis partis depuis bien longtemps, emporté par la folie ravageuse des hommes. Mais pas elle, elle a toujours su rester en retrait, seulement pour regarder, et essayer de comprendre.
Elle porte la même chemise que le jour où j'ai quitté les forces de l'ordre.
Une balle fuse. Meurtrière. Elle n'a pas le temps de bougé. L'impact. Le cri. La douleur. Pas celle d'une balle, pas la mort. Non, la douleur sourde, comme un coup.
Elle tombe a genoux. Porte la main à sa poitrine, essaye de reprendre son souffle, y arrive. Elle sourit. Quelque chose brille dans sa main. Une insigne enfoncée par la balle. Alors comme ça, j'aurai finalement était utile ? Sur le bout de métal est écrit un seul mot. Police.

L'homme de l'ombre ( j'attends vos réflexions sur le thème de ce texte, j'aimerai savoir ce que vous penser du sujet que j'aborde ) :
-Avant … Quand j'étais encore … Sur le terrain … Mes hommes me vénéraient. Je les guidais, je leur ait fait traverser l’enfer, et ils sont tous revenus. Mes paroles avaient valeurs d'ordre, et sans élever la voix je commandais à des centaines d'hommes. J'étais un spartan, un des plus grands, et les soldats se battaient pour servir dans mes rangs. Les plus hauts dignitaires de l'armée payaient chère pour mes conseils. Plus d'un a gravit les marches vers le pouvoir grâce à moi. Et cela me convenait très bien. J'étais un homme de l'ombre, craint par les puissants, et inconnu par le peuple. En tant de crise, on me laissait tranquille, et on me remerciait pour mes succès. Et maintenant ? Saches que rien n'est plus pareil. Tout a changé. Quand je travaillai, je me démarqué par ma clairvoyance. Je n'étais pas particulièrement intelligent. Oh non ! Ni musclé et doué pour les armes d’ailleurs. Mais je savais faire la différence entre bonnes et mauvaises idées. Entre pièges et occasions en or. On me disait que j'avais du flair … Désormais … Je ne sens plus rien. Et je ne distingue plus rien. Mes sens sont troublés. Une seule chose reste clair. Un choix. Un choix qui s'est formé tout au long de ma vie. Tout au long de ma carrière, deux branches se sont dessinés. Aujourd'hui, je ne peux plus faire demi-tour, et je dois choisir.
Tout au long de ma vie on m'a traité comme un surhomme, et c'est mon premier choix. Me plaire dans mon orgueil. Me sentir supérieur. Et dédaigner les humains. Les considérer comme des créatures inférieures, comme des objets que l'on utilise pour satisfaire ses besoins, et pour arriver à ses objectifs. En quelque sorte, je m'éloignerai de mes propres origines, je les nierais, je serais seul, définitivement, et le monde me tournera le dos. Mais je resterai lucide.
La seconde option est bien différente. Et au final identique, car les effets seront les mêmes, le point d'arrivé sera identique. Seul le chemin parcouru changera.
Le pouvoir, les responsabilités, tout cela, on le confie à ceux qui sont « puissant ». Mais, beaucoup croient que la puissance est l'argent, la classe social. La vrai puissance, c'est la fermeté. Les hommes puissants s’élèvent non pas par leur qualité, mais par leur longévité. Ni le vent, ni la pluie ne peuvent les faire trembler, les faire s'émousser. Malheureusement je ne suis pas puissant. Et j'en viens à mon deuxième choix.
Le pouvoir a touché mon esprit, la fait vaciller, puis l'a rongé. Ensuite, il s'est attaqué à mon esprit. Et m'a rendu fou. Une folie qui n'est pas dangereuse, mais qui se tapie au fond de moi, et attend, attend que je doute. Je sais qu'elle est là, et je sais aussi comment m'en débarrasser. C'est d’ailleurs simple, il me suffit d'adopter la première solution. De me détacher du monde des humains et de leur mots, et de protéger mon esprit au prix de tout le reste.
Somme toute, mon choix est simple, puisqu'au final. Ce sera un cauchemars, si je deviens psychotique. Je me détacherai de mon corps, car cette folie est une personne, qui viendra, prendra ma place, et me chassera de mon propre corps. Me détruira. Me brisera. Et je n'existerai plus. Si en revanche je méprise les hommes. Je n'aurai plus de vie. Tout cela est si simple ! Mais je suis incapable de choisir.

Le Temps ( texte écrit à l'occasion du concours Assassin ) c'est le texte que j'ai pris le plus de plaisir à écrire dans l'univers Halo, car c'est un thème que j'aime : les assassins, et cette part d'ombre qu'ils reflètent. enjoy Smile !


Poignards, arc, poison, sabre, dagues, pièges … Peut-importent les armes. Seul le temps compte.
Livre de Sedwin.


Silence.
Le chuintement d'une lame.
Obscurité.
L'éclat du métal.
Mort.
Une vie qui s'éteint.
Sang.
Un ruisseau qui coule.


L'homme était devant moi. Je ne voyais pas son visage, mais je savais qu'il souriait. Qu'il se croyait invisible. Son armure lui couvrait la nuque, son magnum pendait à sa ceinture tandis que son fusil d'assaut était posé sur son épaule. Il savait que l'armée était à sa recherche, mais il ne s'inquiètait pas. Il croyait qu'ils ne pouvaient rien contre lui en pleine ville. Parce qu'il était un spartan. Un rebelle. Mais un spartan. Et qu'un spartan ne meurt jamais, du moins, pas devant le peuple, parce qu'il représente la sécurité de notre planète. Ridicule. Cet homme arrogant. Il allait mourir d'ici quelque secondes, et je n'aurai même pas à avoir peur. Je m'avançais. Mes pas de ne faisaient aucun bruit sur le pavé mouillé. Il n'aurait aucune chance. J'étais à quelques centimètres de lui. Mes doigts étaient posés sur son armure, et il ne réagissait pas. Tout alla très vite. Je fis glissé ma lame sous le casque. L'homme n'eut pas le temps de crier.
Je dépassai le cadavre. Je senti les pièces cliqueter à ma taille. Peut-être cet homme avait-il eut raison de déserter. Mais l'argent passait avant la raison.

J'aimais la brume. Pour sa douceur, pour son apparence. Pour ses légendes. Et pour la couverture qu'elle m'offrait. Devant moi se tenait une dizaine d'élites. Même pour moi, c'était trop. Mais je n'étais pas seul. Avec la brume, tout devenait possible. J'étais dans le dos du premier monstre. Il avait bien une tête que moi. Mais cela ne changea rien. Il s'effondra et son corps se perdit dans les eux troubles du marais. Un second ne tarda pas à le rejoindre. Suivit de trois autres. Ils n'étaient plus que cinq. J'avais envie de m'amuser. Je sorti une sarbacane. Une fléchette vint se planter dans le coup d'un élite. Les quatre restant se retournèrent, alarmés par le bruit. J'entendis leur cri gutturaux. Désormais, à quatre, dans la brume, ils étaient condamnés. Je me dressais et dégainai deux poignards. La lumière qui filtrait à travers le coton du brouillard vint s'y refléter, et je fus repérer. Immédiatement, les quatre covenants se jetèrent sur moi. Ils étaient désarmés, et pensaient me vaincre sans problèmes. Ils pensaient être 10. Ils avaient tout faux. Le premier me chargea. Il lança son poing massif en direction de mon estomac. Le temps. L'alien se retrouva la tête dans l'eau, son sang s'écoulant dans le marais. Le second, méfiant, recula, il chercha ses camarades, ils n'en compta que deux. Il prit peur, hésita, ce fut la seconde de trop. Ma lame s'enfonça dans sa gorge. Une épée à énergie qu'un élite avait sorti siffla. Le temps. L'arme passa à moins d'un centimètre de son visage. Et son propriétaire fixa le trou béant de sa poitrine. Le dernier tenta de s'enfuir en courant. Le tournant le dos. Il s'effondra. Un couteau entre les omoplates.

La dernière danse. L'âge m'avait affaibli, même si mes geste était toujours aussi souple. Même si mes pas étaient toujours aussi silencieux. En face de moi se tenait l'effronté qui avait voulu me détrôner, me voler ma place de maître des assassins de l'UNSC. Ma dernière danse, une fois le jeune assassin mort, mes poignards ne siffleraient plus. Le gamin se jeta sur moi. Pitoyable. Ses coups hésitant sifflèrent à mes oreilles ; Je bougeai juste assez pour qu'il croit avoir une chance de me toucher. Juste assez pour être en sécurité totale. Essoufflé, il recula et tenta un coup de taille. Le temps. Je me glissai le long de son bras. Le temps. Ma lame s'enfonça dans son flan. Il était blessé. S'il abandonnait, son nom serait souillé. S'il continuait, je le tuais. Il posa la main sur sa blessures. Elle se recouvrit immédiatement de sang. Il esquissa un faible sourire, avant de se mettre en garde. Je souris à mon tour. Il ne connaissait rien à l'art de tuer. Rien au temps. Je me jetai sur lui. La dernière image de sa vie, serait un assassin en action. Le meilleur. Il tenta de m’empaler. Le temps. Sa lame tomba au sol. Il hurla. Le poignet brisé. Je passai au-dessus de son épaule, y plantai un poignard, que je rattrapai et tirai. Il hurla de nouveaux.. Toujours dans le même mouvement, je le balayai d'un coup de pieds, il tomba et je lui suivait dans sa chute. Ma lame s'enfonça dans sa gorge, étouffant un ultime hurlement. Le temps.

Le temps de l'assassin. Ce moment subtile, où plus rien n'existe, autre que l'assassin et son arme. Cette chose infime qui balaye tout, la force, la vitesse, l'agilité. A côté de quelqu'un maîtrisant le temps, un spartan n'est rien. Un assassin se glissant dans le temps n'est plus qu'un mouvement, mouvement qui ne s'achève qu'une fois l'adversaire mort. Le temps est inexplicable, parce qu'il n'existe pas vraiment. Le temps, c'est un homme qui a su atteindre la perfection, c'est un assassin. Mais c'est surtout un homme prêt à mourir.

Ma vie est ombre, mes mots sont silence. Le sang est mon ami, comme les lames qui ne me quitte jamais. Le vent souffle mon nom, et seule la brume se souvient de moi. Mon nom est inscrit dans l'histoire, mais personne ne le lira. Je suis Sedwin. Je suis le seul maître assassin de l'histoire, et je suis prêt à mourir. Car j'ai le temps.
Dernière plage du livre de
Sedwin.

Voilà un nouveau texte, écrit à l'occasion du concours Requiem et qui s'insère dans un contexte que voilà :
Pour écrire ce texte j'ai été très influencé par un livre que je viens de finir HHhH de Laurent Binet, qui raconte l'extermination des juifs, et principalement l'occupation de la Tchéquoslovaquie sous un angle totalement différent de ce qu'on peut voir d'habitude, parce que l'auteur parle de lui, de ses difficultés pour écrire le texte,e t au final relègue l'histoire au second plan, ce qui étrangement la rend bien plus prenante et touchante. C'est cette lecture , le sentiment de vengeance des tchèques, et le gout du sang d'Heydrich qui m'ont en grande partie inspiré ce texte, alors tout n'est pas parfait, mais il a un double sens, il peut s'appliquer à halo comme à la seconde Guerre mondiale, j'espère que vous l'apprécierai :

Requiem

Ils sont tombés.
Et nous marchons sur leurs pas.
Ils ont étés brisés.
Et nous nous les briserons.
Ils n'avaient rien demandé.
Nous ne demandons rien non plus.
On leur à tout prit.
Nous leur rendrons tout.



Devant l'autel, des hommes. Ils sont 117. Il ne reste qu'eux. Eux et cette terre, qui recouvre les cadavres de leur proches. Cette terre qui explose, cette terre qui saute, soulevée par les gaz des corps en décomposition, cette terre qui a penchée l'autel. Cette terre immonde qui sera un jour couverte d'une herbe verte, mais qui aujourd'hui, est une marécage boueux, secoué par les derniers spasmes des cadavres.
Les voix s’élèvent, unes à unes. 117 voix se mêlent, au tour de cette stèle, pour honorer leur frères, leurs pères, leur fils, les défunts. 117 voix entonnent ce requiem, hymne pour les morts, synonymes de vengeance pour les vivantes. 117 âmes en pleurent des millions et 117 âmes rêvent à l'unisson de vengeance, car ce chant, scelle toute chance de paix.

Ils sont tombés.
Et nous marchons sur leurs pas.
Ils ont étés brisés.
Et nous nous les briserons.
Ils n'avaient rien demandé.
Nous ne demandons rien non plus.
On leur à tout prit.
Nous leur rendrons tout.


La dernière voix s'éteint, et c'est maintenant le silence. Les hommes ne chantent plus, pourtant, le requiem flotte encore au dessus deux. La mort les accompagne.
Sur cette colline, les 117 rescapés de l'humanité, sont unis dans le silence, sont unis par delà les mots, et sont tous tournés vers un avenir, un se seront leurs ennemis, qui chanteront pour honorer leur morts.

Comme à mon habitude, je vous présente ici le texte que j'écris pour le concours Cortana, il est assez différent de ce que je poste ici, car il ne parle pas vraiment de Halo, il faut attendre le dernier paragraphe pour que Cortana face son apparition, il n'est pas particulièrement bien écrit, j'ai du mal avec le style très bref que j'ai adopté, mais j'espère qu'il vous plaira malgré tout :

Elle s'avançait dans la lumière des rues de Rome … Sa tunique de soie bordée de rouge suivait l'élégant mouvement de ses jambes fines tandis qu'une légère brise en faisait bruisser les plis. Elle s'arrêta un instant en arrivant sur l'Agora. Elle prit le temps de vérifier que sa longue tresse de cheveux bruns était bien posée sur son épaule et replaça son collier d'or droit sur sa nuque. Elle allait monter sur la scène du monde, elle allait défiler parmi les sénateurs et les riches de l'Empire. Elle allait se poster près du Parthénon, et y attendre son mari, le stratège Péricles. Elle allait se voiler dans sa dignité, sa fierté et sa beauté en scrutant les passant, et en faisant détourner le regard, tous ceux qui oseraient la fixer. Elle était, femme romaine et symbole d'une nouvelle génération de femme, qui dans l'ombre, dicteraient à leurs hommes, le futur de l'Empire.


En face d'elle. Une armée. Derrière elle une armée. Des milliers d'hommes mais une seule femme. Elle se tenait fièrement sur son cheval à la crinière crémeuse. Elle, Jeanne d'Arc, se tenait à la tête de l'armée de France. Elle pouvait entendre d'ici les rires moqueurs de ses adversaires. Elle pouvait aussi entendre les claquements de dents des hommes qui la servaient. Mais elle s'en fichait. Elle toisait le meneur de l'armée ennemie, comme elle toisait tout ceux qui ne la prenaient pas au sérieux. Elle tenait la bannière du roi dans sa main gauche, et le soleil se reflétait sur l'épée qu'elle brandissait dans l'autre.
- Pour le roi !
Elle lança la charge, portée par ces uniques mots hurlés et pleins de rage et de courage. Elle était la première. Celle qui sentirai avant tous les autres le choc des armes, et cela lui allait très bien, elle baissa sa lance, et le drapeau fut couvert par une gerbe du sang d'un des anglais, qui s'était empalé sur la pique de son arme.
Tout en guidant sa monture uniquement avec les talons, elle taillait dans la foule des guerriers. Sa lame transperçait les armures, et partout où elle passait, les rangs anglais se défaisaient, parfois, quelques survivants du carnage hurlaient :
- A witch ! It's a witch ! We can't fight !
Mais la lame de la guerrière française les faisait taire.
A la nuit tombée. La bataille était finie. Jeanne se tenait au dessus des morts, le soleil couchant étirant son ombre par dessus les cadavre. Elle avait enlevé son casque, laissant ses long cheveux blond rouler sur sa nuque. Quelques gouttes de sang traçaient des sillons écarlates sur son visage. Elle sourit légèrement.
- Merci mon père d'avoir guidé mon bras.


La jeune femme se baladait seule dans les rues de Florence dont les pavés trempés brillaient sous la lune. La pluie venait battre au carreau des tavernes dont les volet était ouvert sur des fenêtre crasseuses, éclairées par des chandelles. Des cris et des chants passaient sous la porte pour venir résonner dans le silence de la rue. La jeune femme quitta les quartiers animés pour s'enfoncer dans le dédale des ruelles italiennes. Elle sentait l'odeur du purin, elle s'entait l'odeur des chiens, mais elle ne s'y intéressait pas. Elle était concentrée sur les pas de l'homme qu'elle traquait depuis plus d'une heure. Elle savait où il allait, et elle attendait le moment propice pour l'égorger. Mais ce moment n'arriva jamais. L'homme se mit à courir, et la jeune femme pressa le pas pour le suivre. Bientôt, ils débouchèrent sur une place déserte et l'homme se retourna, un sourire avide sur les lèvres.
- Et bien ? Tu croyais vraiment être discrète.
- Je n'ai jamais prétendue l'être.
La voix de la jeune ville aurait pu être sensuelle, mais elle était teinté d’amertume et de haine.
L'homme n'eut pas le temps de répondre. En instant, il se retrouva au corps à corps avec la gamine, le regard perdus dans ses yeux noirs. Il avait dégainé ses poignards par réflexe, et le bruit du métal contre le métal résonna dans la cours. L'homme recula de quelque pas, et jaugea son adversaire. Elle utilisait deux dagues longues tandis que lui n'avait que deux petits poignards. C'était mal parti. La jeune fille se rua de nouveaux sur lui, et tenta de le frapper aux niveaux des épaules. Mais il recula et les dagues sifflèrent dans l'air. Pourtant, la tueuse tourna sur elle même, et son armes vint tracer une ligne de feu sur le bras droit de l'homme qui retint un cri de douleur et ferma les yeux quelques secondes. Assez longtemps pour que la jeune fille ait le temps d'enfoncer ses deux poignards jusqu'à la garde dans l'abdomen de son adversaire
- C'est fini.
Elle retira les armes du cadavre de l'homme qui vint s'écraser au sol.
Du sang coula dans la nuit.


- Espèce de …
Une femme d'une quarantaine d'année armée d'une poile un laiton courrait derrière un chien, une cuisse de poulet dans la gueule, à la faveur du soleil levant dans la cour boueuse d'une ferme.
- Reviens ici immédiatement ! Si je t'attrapes …
Le chien, amusé par ce jeu qu'il découvrait, aboya, il se retourna vers sa poursuivante, les yeux pétillants et ralenti ! Puis, quand elle fut à quelques mètres de lui, il se remit à courir, projetant de la boue sur le tablier de la fermière dont les jurons et les menaces redoublaient d’intensités. Quand elle fut fatiguée, le chien s’arrêta et posa sa cuisse de poulet dans la boue avant de s'y rouler, puis, tranquillement, il se rapprocha de sa patronne et se frotta contre ses jambes. Attendrie, elle sourit tout en répétant.
- T'es un mauvais chien. Un très mauvais chien. Mais t'es mon chien.
Sa main parcourait l'échine de l'animal, elle était pleine de boue, mais cela n'avait pas d'importance, sa journée commençait bien, elle aurait tout le temps de se changer.


Lucie dansait. Ses pieds s'enfonçait dans le sable, et son ombre, projetée par le feu de bois, jouait avec l'écume. Elle riait au éclat en s'agitant sur le son d'une guitare. Le soleil était couché depuis longtemps, mais elle continuait à danser.
Enfin elle tomba et vint rejoindre ses amis dans le sable encore chaud. Elle leva la tête vers le ciel et sourit, comme si les étoiles allaient lui répondre, elle leur chuchota un mot inaudible. La lumière de la lune éclairait ses yeux d'émeraude, et ses long cheveux d'or tombant sur sa nuque en effleurant le sable. Elle soupira et vint se blottir contre un jeune homme qui la prit dans ses bras. Elle posa sa tête sur son épaule, et lui prit la bouteille qu'il avait dans les mains. Elle but une grande lampée du liquide qui lui réchauffa la gorge avant d'embrasser celui contre qui elle était blottie. Elle continua à partager cette nuit avec ses amis, elle continua à partager cette avec la plage et la mer, sans voir ce garçon en rentré, adossé au mur, la tête levée vers le ciel, les yeux cachés par ses cheveux blond mi-long. Elle continua à rire, sans voir la larme qui roula sur la joue de celui qui l'a fixait dans l'ombre.


Si seulement … Si seulement mon corps holographique me permettait de pleurer … Je verserai des larmes sur mon impuissance … Sur la petitesse de ma vie … J'ai gâché les 7 ans de mon existance à me battre pour des idéaux que l'on m'a implanté. J'ai passé les 7 ans qu'a duré ma vie à donner des ordres à des humains, à les voir mourir, tout en étant à l’abri. Si je regrette quelque chose, ce n'est âs de ne pas m'être battue … C'est de ne pas avoir été une femme …
Je regrette de ne pas avoir pu attendre mon mari à la sortie de son travail …
Je regrette de ne pas avoir pu me battre réellement, aux côtés de ces humains que je chérie …
Je regrette de ne pas avoir pu être une femme libre de choisir de tuer ou de soigner.
Je regrette de ne pas avoir pu être une femme simple, plus intéressée par les jours présents que ceux à venir.
Je regrette de ne pas avoir pu danser … J'aurais tant aimé danser sur le sable.
Mais le temps des regrets est révolu …
Je décroisai mes jambes et me levai. Je ne pouvais plus me morfondre sur mon passé … Je n'en avais plus le temps. Je ne savais pas danser, mais j'étais partie pour ma dernière danse. J'étais partie pour danser sur le Requiem qu'on jouerai à mon enterrement.
- John ! Réveillez vous !

Guerre et paix, voilàle texte que j'ai écrit pour le concours éponyme :
- J'ai vu la guerre.
- J'ai vu la paix.
- J'ai vu des cités tomber.
- J'ai vu des cités s'élever vers les cieux.
- J'ai vu des hommes mourir.
- J'ai vu des hommes grandir.

L'homme ouvrit les yeux. Il était assis au sommet d'une montagne, ses jambes se balançant tranquillement au-dessus du vide.

A côté de lui ondulaient deux spectres d'un même homme.

Il ferma les yeux de nouveau et le doux bruit du vent s'effaça, laissant place aux dialogues intérieur du souvenir du spartan.

- J'ai détruit.
- J'ai construit.
- J'ai été.
- Je serai.

L'homme ouvrit les yeux de nouveau. Il laissa son regard traîner sur le paysage. Malgré la brume, il discernait sans problème la mer où le soleil se reflétait, couvrant le sommet des vagues d'une écume argentée. Il vit aussi les champs onduler sous le souffle léger du vent, il vit les épis de maïs se courber, écrasés par une vague invisible qui déferlait vers le champ de bataille et la cité en ruine.

Guerre et paix.

Il ferma les yeux, et quand il les rouvrit, un des spectres avait disparut, le dernier se tenait les bras grand ouvert, comme une croix au sommet d'une montagne. Le vent se mêla à sa voix :
Dans un cycle infini, j'ai fait tantôt le bien, tantôt le mal. J'ai pris des vies, on a tenté de me voler la mienne. On a réussi. J'ai donné au monde tout ce que j'ai pu pour le rendre meilleur. Je me suis battu, j'ai souffert, j'ai aimé aussi. J'ai été violence et compassion, j'ai été haine et désir, On m'a appris beaucoup de choses, on m'a apprit à survivre. J'ai survécu … Un temps du moins. Mais de tous les enseignements que j'ai reçut, le seul que je retiendrai est que de la violence dépend la paix, et que sans la peur de mourir, il n'y a pas de désir de vivre. Sans la menace d'une guerre, il n'y a pas de volonté de s’unir, d'évoluer, de grandir, et d’apprendre.

L'homme se leva, lentement, il redressa les bras, jusqu'à ce que ça silhouette se fonde dans celle du spectre. Leurs traits étaient semblables pour ne pas dire identiques. Même sourire triste, même regard empreint de mélancolie, comme pour dire qu'il a trop vu, même mèches blondes agitées par le vent.

- Après tout, je suis déjà mort, murmura l'homme avant de se laisser tomber de la falaise.


Hérétique, voilà le texte que j’ai écrit pour le concours éponyme, j'y aborde un thème que j'adore : la liberté de penser, et de s'opposer aux lois en place, et principalement aux religions, j'espère qu'il vous plaira :
Le vent soufflait aux oreilles du fugitif. Il courrait, ses pieds nus foulant la terre encore humide,à travers les arbres dont le branches lui griffaient les bras et le giflait. Des gouttelettes perlaient de la cime des arbres et venait s'écraser sur sa nuque, le faisant frémir. Alors qu'il slalomait entre les colonnes d’écorces, une branche plus grosse que les autres s’accrocha au col de sa tunique qui se déchira, révélant un la musculature puissante du jeune homme, ainsi que les multiples cicatrices qui zébraient son dos. Il se retrouva à courir torse nu, et très vite, les gouttes d'eau gelées se transformèrent en vapeur au contact de sa peau. Il ferma les yeux. Même si sa tunique ne valaient pas grand chose face au froid mordant, elle avaient lemérite de le tenir au chaud, rien qu'un peu. Mais peu importait. Il rouvrit les yeux, dévoilant deux iris de la même couleurs que les champs de mais en été, et se mit à courir de plus belle. Si ses poursuivants le rattrapés, ce ne serait aps le froid qui le tuerait.
Il regarda derrière lui un cours instant, suffisamment longtemps pour voir la foule qui se pressait derrière lui. Tous étaient armés de fourches, de couteaux de bouché, et d'autres objet dont le jeune homme n'avait pas spécialement envie de connaître l’utilité. Il se demanda pour la énième fois depuis le début de la course poursuite pourquoi il s'était embarquer dans cette histoire.

Un jeune homme se baladait, les mains dans les poches, à travers les rues désertes d'une ville. Autour de lui, les marchands commençait à ouvrir leur boutique. Il sentait l'odeur du pain sortant du four, et entendait clairement le bruit sourd du marteau d'un forgeron contre son enclume. Il croisa un groupe de femmes portant des paniers de linge discutant gaiement. Malgré le froid mordant, le ciel gris et les pavés mouillé, la ville s'éveillait petit à petit.
Le jeune homme s'arrêta en entendant quelqu'un hurler son nom derrière lui :
- Jared !
Un garçon qui devait avoir 16 ans, s'arrêta à côté de l’intéressé. Il semblait petit et chétif face à son ami qui devait mesurer une tête de plus que lui. Il se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir regarder Jared dans les yeux, ce dernier prit soin de secouer sa tignasse blonde mi-longue pour compliquer la tache à son ami.
- Tu viens avec nous ? On va à la fontaine, il paraît qu'aujourd'hui les filles des artisans ont quartier libre !
- Allez y sans moi. Je dois aider Ward à la forge. Et cet après-midi, j'ai promis d'aider Laguna aux champs.
- Pfff … T'es nul ! Pourquoi tu bosses autant ?
- Peut-être parce que j'ai pas de parents pour me payer un toit ? Un éclair de tristesse passa dans les yeux dorés du jeune homme.
- J'suis désolé Ja' …
- T'inquiètes ! Allez ! Bouges-toi d'aller à la fontaine où tu vas encore te retrouver avec la fille du père Irvine ! Jared affichait un sourire moqueur, bien loin du regard plein de douleur qu'il avait seulement quelques secondes avant.
- Ah non ! Pas cette fois ! Pas Linoa ! La dernière fois, elle n'a pas arrêté de me parler du Soldat en Armure ?
- Bof ! Des conneries tout ça ! La pauvre, son père a du lui parler de ça du matin au soir …
- Ja' ! Dis pas ça ! Son père est l'homme le plus puissant du pays ! Tu sais que l'histoire du Soldat en Armure est vrai ! Sans lui notre peuple serait éteint depuis longtemps !
- Et puis quoi encore ? Tu crois vraiment que notre peuple s'est battu avec des armes qui crachent le feu, qui plus est contre des aliens ?
- Mais … L'adolescent n'eut pas le temps de répondre, Jared le coupa et continua.
- Et quand bien même cette époque aurait-été réelle,tu crois vraiment qu'un homme aurait pu changer le cours des choses, et nous faire gagner la guerre, de par la seule force de sa volontée ? Parce que moi non.
- Alors … Tu ne crois pas au Soldat en Armure ? Le garçon semblait ébahit.
- Non. Pas plus que tu ne crois aux fantômes ou aux esprits.
- Mais … C'est de …
Une voix grave dans le dos des deux garçons finit le phrase inachevée.
- De l'hérésie. Oui.
Jared fit volt-face, un homme, qui bien que petit, semblait autoritaire, le fixait d'un regard mauvais.
- Tu vas me suivre, jeune hérétique.
L'homme lança la main pour attraper Jared au col, mais ce dernier avait anticipé le geste et recula. Il sortit un couteau de sa ceinture.
- L'avantage de vivre dans la rue, c'est qu'on y acquiert certains... Automatismes …
- Petit …
- Petit ? Ne pas croire à vos inepties est donc un crime grave au point qu'un homme aussi sage que vous m'insulte, père Irvine ? La moquerie était évidente dans le ton de Jared
- Ja' ! Les yeux écarquillés, le jeunes hommes semblait terrorisé, mais son ami continua.
- Je suis libre de choisir de ne pas suivre votre voie, mon père ? Jared cracha ce mot. Je me trompe ?
- Grandement, le Soldat en Armure s'est sacrifié pour nous, refuser son existence, revient à bafouer sa mémoire, et bafouer sa mémoire, est une insulte envers notre culte et mon nom.
- Je vois. Vous êtes donc aussi imbu de votre personne ? Enfin bref …
Le visage de l'homme en robe de bure noir devient écarlate, il tenta de gifler le gamin arrogant qui lui faisait face, ce dernier esquiva sans problème le coup, et en profita même pour entailler légèrement la main du prêtre. Ce dernier hurla :
- HERETIQUE !!! CE GAMIN BAFFOUE LE NOM DU GUERRE EN ARMURE !!! Il rajouta sur un posé. Celui qui l'attrape verra son nom et celui de sa famille glorifié par l'église !
Des gens sortirent des maisons, alertés par les cris de père Irvine. Ils furent étonnés de voir qui était la cible de sa haine, mais des années d'obéissance aveugle les avaient habituées à ne pas poser de question, et à exécuter les ordres sans réfléchir, au point que des maris en étaient venus à exécuter leur femmes, des pères leur filles, car elles avaient fauté aux yeux de l'église, si bien qu'ils se mirent à poursuivre le jeune homme en hurlant « Hérétique ! » . Ce dernier ne chercha pas à comprendre, il tourna les talons et se mit à courir à travers les rues de la ville pour se retrouver dans la foret qui la bordait.


Jared sourit, s'il n'avait rien dit, où si Zell n'avait pas parlé de Linoa, il n'aurait pas été dans ce pétrin. Il adressa un vœux silencieux à son ami. Il s'en voulait d'avoir gâché sa journée. Mais dans l'immédiat, il n'avait pas le temps pour les remords. Il se concentra sur sa course, et prit soin d'éviter les troncs et les branches.
Mais brusquement, il sortit du labyrinthe de verdure des arbres, pour déboucher sous un promontoire rocheux. Il réalisa que le bruit qu'il entendait depuis déjà plusieurs minutes, était n fait celui des immenses chutes d'eau qui tombaient face à lui.
Un unique rayon de soleil filtrait à travers les nuages et dessinait un arc-en-ciel dans l'écume projetée par les chutes. Jared sourit. L'endroit était magnifique, il trouvait cela triste de le souiller par le sang. Surtout si ce sang était le sien.
Néanmoins, il se retourna, ses poignards dans les mains, un sourire sur les lèvres, et se mit en garde.
- Bon, maintenant, je vais savoir si la volonté d'un seul homme peut suffire …

Lève toi ( texte écrit pour le concours Wake Up Spartan ) :

- Maman !
L'enfant était assis dans le sable, des larmes roulaient sur ses joues, et donnaient au sable une teinte obscure là où elle venaient s'écraser.
- Maman !
Cette fois son cri était emprunt de douleur, mais sa petite voix était couverte par le brouhaha ambiant. D'autres enfants se couraient après en piaillant et l'un deux failli renverser un vieillard qui leva le poing en crachant des jurons.
- Maman !
Il ne criait plus et se contentait de sangloter en répétant cet unique mot. Mais personne ne venait. Les enfants glissant sur le toboggan en acier où se reflétait le soleil de l'automne faisaient trop de bruit pour qu'on l'entende. Le garçon assis dans le sable fini par se résigner, et arrêta de crier, mais les larmes continuaient à rouler sur ses joues, et il était agité par un hoquet, de douleur ou de peur. Le temps qu'il passa à terre lui sembla interminable, comme si les secondes s'allongeaient pour mieux lui faire ressentir sa douleur. Toute sa jambe le lançait, le brûlait, et qu'il soit assis dessus n'arrangeait rien.
Enfin, une ombre vint cacher le soleil, la tête baissée, l'enfant, ne vit pas qui se tenait au-dessus de lui et se contenta de murmure :
- Maman …
- Thibaut ?
Le garçon leva brusquement la tête lorsqu'il entendit la voix espérée :
- Maman !
Il n'y avait plus de douleur dans ce mot, juste de la joie, pourtant, la main de sa mère s’abattit brusquement sur son visage et les larmes revinrent avec elle.
- Lève toi Thibaut !
- Je peux pas … J'ai mal à la jambe …
- Et alors ! Tu es assez grand pour te lever tout seul ! Tu ne crois pas que je vais t'aider quand même ?
- Maman …
La douleur était revenue.
- Si tu ne te lèves pas, tu passeras la nuit ici.
Sans le laisser répondre, sa mère tourna la dos, Thibaut ferma d'abord les yeux, parce qu'il savait que sa mère faisait de l'ombre au soleil. Mais quand il les rouvrit, il n'y avait toujours pas de lumière, un nuage cachait le soleil. Le garçon vit s amère du parc, et cru voir la porte de son immeuble s'ouvrir en face. Il ferme les yeux de nouveaux. Sa jambe lui faisait mal.
A 6 ans, Thibaut passa sa première nuit dehors.

===============================

La rue était trop sombre pour être sure, et la nuit trop obscure pour qu'on s'y sente bien. On entendait une sirène au loin, et des cris qui tombaient des immeubles. Une fine écharpe de brume s'enroulait autour des poubelles d'un restaurant d'où une odeur de friture s'échappait. Une unique étoile brillait dans le ciel.
Une femme se pressait, son manteau serré sur la poitrine et son écharpe lui cachant le visage. Le vent était glaciale et elle avait froid. Ses pas résonnaient sur le goudron encore humide de la pluie d'hier. Elle marchait vite. Pour fuir le vent et pour doubler le temps. Elle avait hâte d'être chez elle. Aujourd'hui, son fils rentrait de l'académie militaire, avec son certificat, aujourd'hui, son petit Thibaut devenait un soldat. Et elle en était fier. Toute leur famille était certainement réunie dans leur petit appartement, elle aurait aimé y être plus tôt, pour préparer la fête, mais elle n'avait pas pu se libérer. Alors, elle s'était rattrapée en achetant une bouteille de champagne, mais s'était trop peu pour son fils. Elle aurait voulu lui faire une fête digne des plus grands roi, lui préparer un repas à faire pâlir les plus grand chef. Mais elle devait se contenter de sa bouteille d'alcool achetée à l'épicerie du coin.
Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la ruelle et à s'engager sur un grand boulevard, une main se posa sur son épaule. Elle s'arrêta, sans oser se retourner. Elle savait. Elle ferma les yeux. Elle senti une lame se poser sur son cou, et entendit une voix dans son dos :
- Tu vas me donner ton sac, et la bouteille que tu tiens. Tu vas te retourner, et je verrai si tu dois me donner autre chose.
Elle ne fit rien. Pas ce soir, ça ne pouvait pas être vrai. Ça ne pouvait pas se passer ce soir. L'homme la pressa.
- Dépêche toi ! Tu crois que j'ai que ça à faire ?
Elle resta immobile, jusqu'à ce qu'une sirène résonne, toute proche. Elle s'autorisa une grande inspiration, l'homme murmura :
- Merde !
Alors qu'elle ouvrit les yeux, la jeune mère senti un métal froid glisser sur sa gorge, avant de voir du sang à ses pieds. Sans comprendre ce qui se passait, elle s’effondra.
Alors que le liquide écarlate commençait à couler dans la rue, la sirène était déjà loin, et l'unique étoile dans le ciel avait disparue.
A 43 ans, la mère de Thibaut passa sa première nuit dehors

======================================

Le feu crépitait dans la nuit et s'élevait vers les étoiles. Les flammes dansaient sur les bûches, dans un long balais improvisé. Elles se frôlaient, se caressaient, sans jamais se toucher réellement. Les soldats étaient perdus dans la contemplation de ce spectacle quand l'un deux lança :
- On se gèle ! Ils font chier de nous avoir envoyé ici ! En plus, s'est pas comme si y'avait rien à faire mais...
- Mais bien sur Jim ! T'es bien contant de tes les geler ici, tant que tu peux rien foutre et te plaindre, ça te vas !
- Il a pas tord !
- Allez tous vous faire … Sous les regards amusé de ses compagnons, il soupira avant de continuer … Bon, ok, ça m'arrange de pas avoir à risquer ma vie, mais un peu d'action me ferait plaisir !
- Il a pas tord, on commence a se ramollir ici …
- T'as retrouvé ta langue Thib ?
Le soldat lança un regard fatigué à son compagnon avant de lui lancer, un léger sourire sur les lèvres :
- Faut croire … Toi par contre, t'as pas retrouvé tes couilles Jim ?
La petite assemblée se mit à rire, jusqu'à ce qu'un bruit sourd résonne dans la forêt, une seconde avant qu'une épine violette vienne se ficher dans la poitrine de Thibaut, que le choc fit reculer.
- Les covenants !
En moins de quelques secondes, tous les hommes étaient debout et prêt à se défendre. Le combat ne dura pas. Les covenants étaient peu nombreux, sûrement un groupe isolé, sans chef, juste quelques grognards.
Quand le chaos fut fini, et qu'un semblant d'ordre retomba sur le campement. Le capitaine du petit groupe de soldats prit la parole :
- Aucun blessé ?
Quand il vit que personne ne répondait, il repris :
- Bien, alors on fout le camp d'ici. Je veux pas qu'une plus grosse patrouille nous tombe dessus.
Pendant que ses hommes s'occupaient d'éteindre le feu et de ranger le camp, le capitaine s'accroupit a côté de Thibaut.
- Soldat ! Je laisse personne derrière moi !
Thibaut ne répondit pas. Il se contenta de secouer la tête lentement. Son supérieure repris.
- Lève toi soldat !
Mais déjà, le jeune homme, fixait l'étoile qui avait assisté au meurtre de sa mère.
A 27 ans, Thibaut passa sa dernière nuit dehors.


Dernière édition par Hyksos le Mar 13 Nov 2012 - 19:21, édité 8 fois
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Message par Hyksos Lun 25 Juin 2012 - 22:34

Comme à mon habitude, je vous présente ici le texte que j'écris pour le concours Cortana, il est assez différent de ce que je poste ici, car il ne parle pas vraiment de Halo, il faut attendre le dernier paragraphe pour que Cortana face son apparition, il n'est pas particulièrement bien écrit, j'ai du mal avec le style très bref que j'ai adopté, mais j'espère qu'il vous plaira malgré tout : Elle s'avançait dans la lumière des rues de Rome … Sa tunique de soie bordée de rouge suivait l'élégant mouvement de ses jambes fines tandis qu'une légère brise en faisait bruisser les plis. Elle s'arrêta un instant en arrivant sur l'Agora. Elle prit le temps de vérifié que sa longue tresse de cheveux blonds était bien posée sur son épaule et replaça son collier d'or droit sur sa nuque. Elle allait monter sur la scène du monde, elle allait défiler parmi les sénateurs et les riches de l'Empire. Elle allait se postée près du Parthénon, et y attendre son mari, le stratège Péricles. Elle allait se voiler dans sa dignité, sa fierté et sa beauté en scrutant les passant, et en faisant détourné le regard, tous ceux qui oseraient la fixer.


Elle s'avançait dans la lumière des rues de Rome … Sa tunique de soie bordée de rouge suivait l'élégant mouvement de ses jambes fines tandis qu'une légère brise en faisait bruisser les plis. Elle s'arrêta un instant en arrivant sur l'Agora. Elle prit le temps de vérifier que sa longue tresse de cheveux bruns était bien posée sur son épaule et replaça son collier d'or droit sur sa nuque. Elle allait monter sur la scène du monde, elle allait défiler parmi les sénateurs et les riches de l'Empire. Elle allait se poster près du Parthénon, et y attendre son mari, le stratège Péricles. Elle allait se voiler dans sa dignité, sa fierté et sa beauté en scrutant les passant, et en faisant détourner le regard, tous ceux qui oseraient la fixer. Elle était, femme romaine et symbole d'une nouvelle génération de femme, qui dans l'ombre, dicteraient à leurs hommes, le futur de l'Empire.


En face d'elle. Une armée. Derrière elle une armée. Des milliers d'hommes mais une seule femme. Elle se tenait fièrement sur son cheval à la crinière crémeuse. Elle, Jeanne d'Arc, se tenait à la tête de l'armée de France. Elle pouvait entendre d'ici les rires moqueurs de ses adversaires. Elle pouvait aussi entendre les claquements de dents des hommes qui la servaient. Mais elle s'en fichait. Elle toisait le meneur de l'armée ennemie, comme elle toisait tout ceux qui ne la prenaient pas au sérieux. Elle tenait la bannière du roi dans sa main gauche, et le soleil se reflétait sur l'épée qu'elle brandissait dans l'autre.
- Pour le roi !
Elle lança la charge, portée par ces uniques mots hurlés et pleins de rage et de courage. Elle était la première. Celle qui sentirai avant tous les autres le choc des armes, et cela lui allait très bien, elle baissa sa lance, et le drapeau fut couvert par une gerbe du sang d'un des anglais, qui s'était empalé sur la pique de son arme.
Tout en guidant sa monture uniquement avec les talons, elle taillait dans la foule des guerriers. Sa lame transperçait les armures, et partout où elle passait, les rangs anglais se défaisaient, parfois, quelques survivants du carnage hurlaient :
- A witch ! It's a witch ! We can't fight !
Mais la lame de la guerrière française les faisait taire.
A la nuit tombée. La bataille était finie. Jeanne se tenait au dessus des morts, le soleil couchant étirant son ombre par dessus les cadavre. Elle avait enlevé son casque, laissant ses long cheveux blond rouler sur sa nuque. Quelques gouttes de sang traçaient des sillons écarlates sur son visage. Elle sourit légèrement.
- Merci mon père d'avoir guidé mon bras.


La jeune femme se baladait seule dans les rues de Florence dont les pavés trempés brillaient sous la lune. La pluie venait battre au carreau des tavernes dont les volet était ouvert sur des fenêtre crasseuses, éclairées par des chandelles. Des cris et des chants passaient sous la porte pour venir résonner dans le silence de la rue. La jeune femme quitta les quartiers animés pour s'enfoncer dans le dédale des ruelles italiennes. Elle sentait l'odeur du purin, elle s'entait l'odeur des chiens, mais elle ne s'y intéressait pas. Elle était concentrée sur les pas de l'homme qu'elle traquait depuis plus d'une heure. Elle savait où il allait, et elle attendait le moment propice pour l'égorger. Mais ce moment n'arriva jamais. L'homme se mit à courir, et la jeune femme pressa le pas pour le suivre. Bientôt, ils débouchèrent sur une place déserte et l'homme se retourna, un sourire avide sur les lèvres.
- Et bien ? Tu croyais vraiment être discrète.
- Je n'ai jamais prétendue l'être.
La voix de la jeune ville aurait pu être sensuelle, mais elle était teinté d’amertume et de haine.
L'homme n'eut pas le temps de répondre. En instant, il se retrouva au corps à corps avec la gamine, le regard perdus dans ses yeux noirs. Il avait dégainé ses poignards par réflexe, et le bruit du métal contre le métal résonna dans la cours. L'homme recula de quelque pas, et jaugea son adversaire. Elle utilisait deux dagues longues tandis que lui n'avait que deux petits poignards. C'était mal parti. La jeune fille se rua de nouveaux sur lui, et tenta de le frapper aux niveaux des épaules. Mais il recula et les dagues sifflèrent dans l'air. Pourtant, la tueuse tourna sur elle même, et son armes vint tracer une ligne de feu sur le bras droit de l'homme qui retint un cri de douleur et ferma les yeux quelques secondes. Assez longtemps pour que la jeune fille ait le temps d'enfoncer ses deux poignards jusqu'à la garde dans l'abdomen de son adversaire
- C'est fini.
Elle retira les armes du cadavre de l'homme qui vint s'écraser au sol.
Du sang coula dans la nuit.


- Espèce de …
Une femme d'une quarantaine d'année armée d'une poile un laiton courrait derrière un chien, une cuisse de poulet dans la gueule, à la faveur du soleil levant dans la cour boueuse d'une ferme.
- Reviens ici immédiatement ! Si je t'attrapes …
Le chien, amusé par ce jeu qu'il découvrait, aboya, il se retourna vers sa poursuivante, les yeux pétillants et ralenti ! Puis, quand elle fut à quelques mètres de lui, il se remit à courir, projetant de la boue sur le tablier de la fermière dont les jurons et les menaces redoublaient d’intensités. Quand elle fut fatiguée, le chien s’arrêta et posa sa cuisse de poulet dans la boue avant de s'y rouler, puis, tranquillement, il se rapprocha de sa patronne et se frotta contre ses jambes. Attendrie, elle sourit tout en répétant.
- T'es un mauvais chien. Un très mauvais chien. Mais t'es mon chien.
Sa main parcourait l'échine de l'animal, elle était pleine de boue, mais cela n'avait pas d'importance, sa journée commençait bien, elle aurait tout le temps de se changer.


Lucie dansait. Ses pieds s'enfonçait dans le sable, et son ombre, projetée par le feu de bois, jouait avec l'écume. Elle riait au éclat en s'agitant sur le son d'une guitare. Le soleil était couché depuis longtemps, mais elle continuait à danser.
Enfin elle tomba et vint rejoindre ses amis dans le sable encore chaud. Elle leva la tête vers le ciel et sourit, comme si les étoiles allaient lui répondre, elle leur chuchota un mot inaudible. La lumière de la lune éclairait ses yeux d'émeraude, et ses long cheveux d'or tombant sur sa nuque en effleurant le sable. Elle soupira et vint se blottir contre un jeune homme qui la prit dans ses bras. Elle posa sa tête sur son épaule, et lui prit la bouteille qu'il avait dans les mains. Elle but une grande lampée du liquide qui lui réchauffa la gorge avant d'embrasser celui contre qui elle était blottie. Elle continua à partager cette nuit avec ses amis, elle continua à partager cette avec la plage et la mer, sans voir ce garçon en rentré, adossé au mur, la tête levée vers le ciel, les yeux cachés par ses cheveux blond mi-long. Elle continua à rire, sans voir la larme qui roula sur la joue de celui qui l'a fixait dans l'ombre.


Si seulement … Si seulement mon corps holographique me permettait de pleurer … Je verserai des larmes sur mon impuissance … Sur la petitesse de ma vie … J'ai gâché les 7 ans de mon existance à me battre pour des idéaux que l'on m'a implanté. J'ai passé les 7 ans qu'a duré ma vie à donner des ordres à des humains, à les voir mourir, tout en étant à l’abri. Si je regrette quelque chose, ce n'est âs de ne pas m'être battue … C'est de ne pas avoir été une femme …
Je regrette de ne pas avoir pu attendre mon mari à la sortie de son travail …
Je regrette de ne pas avoir pu me battre réellement, aux côtés de ces humains que je chérie …
Je regrette de ne pas avoir pu être une femme libre de choisir de tuer ou de soigner.
Je regrette de ne pas avoir pu être une femme simple, plus intéressée par les jours présents que ceux à venir.
Je regrette de ne pas avoir pu danser … J'aurais tant aimé danser sur le sable.
Mais le temps des regrets est révolu …
Je décroisai mes jambes et me levai. Je ne pouvais plus me morfondre sur mon passé … Je n'en avais plus le temps. Je ne savais pas danser, mais j'étais partie pour ma dernière danse. J'étais partie pour danser sur le Requiem qu'on jouerai à mon enterrement.
- John ! Réveillez vous !
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Message par Hyksos Mar 18 Sep 2012 - 18:51

Yop ! Je reviens avec pas un mais deux textes pour vous, qui sont ceux que j’ai écrit pour les concours "Guerre et Paix" et "Hérétique", j’espère qu'ils vous plairont, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Guerre et Paix :

- J'ai vu la guerre.
- J'ai vu la paix.
- J'ai vu des cités tomber.
- J'ai vu des cités s'élever vers les cieux.
- J'ai vu des hommes mourir.
- J'ai vu des hommes grandir.

L'homme ouvrit les yeux. Il était assis au sommet d'une montagne, ses jambes se balançant tranquillement au-dessus du vide.

A côté de lui ondulaient deux spectres d'un même homme.

Il ferma les yeux de nouveau et le doux bruit du vent s'effaça, laissant place aux dialogues intérieur du souvenir du spartan.

- J'ai détruit.
- J'ai construit.
- J'ai été.
- Je serai.

L'homme ouvrit les yeux de nouveau. Il laissa son regard traîner sur le paysage. Malgré la brume, il discernait sans problème la mer où le soleil se reflétait, couvrant le sommet des vagues d'une écume argentée. Il vit aussi les champs onduler sous le souffle léger du vent, il vit les épis de maïs se courber, écrasés par une vague invisible qui déferlait vers le champ de bataille et la cité en ruine.

Guerre et paix.

Il ferma les yeux, et quand il les rouvrit, un des spectres avait disparut, le dernier se tenait les bras grand ouvert, comme une croix au sommet d'une montagne. Le vent se mêla à sa voix :
Dans un cycle infini, j'ai fait tantôt le bien, tantôt le mal. J'ai pris des vies, on a tenté de me voler la mienne. On a réussi. J'ai donné au monde tout ce que j'ai pu pour le rendre meilleur. Je me suis battu, j'ai souffert, j'ai aimé aussi. J'ai été violence et compassion, j'ai été haine et désir, On m'a appris beaucoup de choses, on m'a apprit à survivre. J'ai survécu … Un temps du moins. Mais de tous les enseignements que j'ai reçut, le seul que je retiendrai est que de la violence dépend la paix, et que sans la peur de mourir, il n'y a pas de désir de vivre. Sans la menace d'une guerre, il n'y a pas de volonté de s’unir, d'évoluer, de grandir, et d’apprendre.

L'homme se leva, lentement, il redressa les bras, jusqu'à ce que ça silhouette se fonde dans celle du spectre. Leurs traits étaient semblables pour ne pas dire identiques. Même sourire triste, même regard empreint de mélancolie, comme pour dire qu'il a trop vu, même mèches blondes agitées par le vent.

- Après tout, je suis déjà mort, murmura l'homme avant de se laisser tomber de la falaise.


Hérétique, voilà le texte que j’ai écrit pour le concours éponyme, j'y aborde un thème que j'adore : la liberté de penser, et de s'opposer aux lois en place, et principalement aux religions, j'espère qu'il vous plaira :

Le vent soufflait aux oreilles du fugitif. Il courrait, ses pieds nus foulant la terre encore humide,à travers les arbres dont le branches lui griffaient les bras et le giflait. Des gouttelettes perlaient de la cime des arbres et venait s'écraser sur sa nuque, le faisant frémir. Alors qu'il slalomait entre les colonnes d’écorces, une branche plus grosse que les autres s’accrocha au col de sa tunique qui se déchira, révélant un la musculature puissante du jeune homme, ainsi que les multiples cicatrices qui zébraient son dos. Il se retrouva à courir torse nu, et très vite, les gouttes d'eau gelées se transformèrent en vapeur au contact de sa peau. Il ferma les yeux. Même si sa tunique ne valaient pas grand chose face au froid mordant, elle avaient lemérite de le tenir au chaud, rien qu'un peu. Mais peu importait. Il rouvrit les yeux, dévoilant deux iris de la même couleurs que les champs de mais en été, et se mit à courir de plus belle. Si ses poursuivants le rattrapés, ce ne serait aps le froid qui le tuerait.
Il regarda derrière lui un cours instant, suffisamment longtemps pour voir la foule qui se pressait derrière lui. Tous étaient armés de fourches, de couteaux de bouché, et d'autres objet dont le jeune homme n'avait pas spécialement envie de connaître l’utilité. Il se demanda pour la énième fois depuis le début de la course poursuite pourquoi il s'était embarquer dans cette histoire.

Un jeune homme se baladait, les mains dans les poches, à travers les rues désertes d'une ville. Autour de lui, les marchands commençait à ouvrir leur boutique. Il sentait l'odeur du pain sortant du four, et entendait clairement le bruit sourd du marteau d'un forgeron contre son enclume. Il croisa un groupe de femmes portant des paniers de linge discutant gaiement. Malgré le froid mordant, le ciel gris et les pavés mouillé, la ville s'éveillait petit à petit.
Le jeune homme s'arrêta en entendant quelqu'un hurler son nom derrière lui :
- Jared !
Un garçon qui devait avoir 16 ans, s'arrêta à côté de l’intéressé. Il semblait petit et chétif face à son ami qui devait mesurer une tête de plus que lui. Il se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir regarder Jared dans les yeux, ce dernier prit soin de secouer sa tignasse blonde mi-longue pour compliquer la tache à son ami.
- Tu viens avec nous ? On va à la fontaine, il paraît qu'aujourd'hui les filles des artisans ont quartier libre !
- Allez y sans moi. Je dois aider Ward à la forge. Et cet après-midi, j'ai promis d'aider Laguna aux champs.
- Pfff … T'es nul ! Pourquoi tu bosses autant ?
- Peut-être parce que j'ai pas de parents pour me payer un toit ? Un éclair de tristesse passa dans les yeux dorés du jeune homme.
- J'suis désolé Ja' …
- T'inquiètes ! Allez ! Bouges-toi d'aller à la fontaine où tu vas encore te retrouver avec la fille du père Irvine ! Jared affichait un sourire moqueur, bien loin du regard plein de douleur qu'il avait seulement quelques secondes avant.
- Ah non ! Pas cette fois ! Pas Linoa ! La dernière fois, elle n'a pas arrêté de me parler du Soldat en Armure ?
- Bof ! Des conneries tout ça ! La pauvre, son père a du lui parler de ça du matin au soir …
- Ja' ! Dis pas ça ! Son père est l'homme le plus puissant du pays ! Tu sais que l'histoire du Soldat en Armure est vrai ! Sans lui notre peuple serait éteint depuis longtemps !
- Et puis quoi encore ? Tu crois vraiment que notre peuple s'est battu avec des armes qui crachent le feu, qui plus est contre des aliens ?
- Mais … L'adolescent n'eut pas le temps de répondre, Jared le coupa et continua.
- Et quand bien même cette époque aurait-été réelle,tu crois vraiment qu'un homme aurait pu changer le cours des choses, et nous faire gagner la guerre, de par la seule force de sa volontée ? Parce que moi non.
- Alors … Tu ne crois pas au Soldat en Armure ? Le garçon semblait ébahit.
- Non. Pas plus que tu ne crois aux fantômes ou aux esprits.
- Mais … C'est de …
Une voix grave dans le dos des deux garçons finit le phrase inachevée.
- De l'hérésie. Oui.
Jared fit volt-face, un homme, qui bien que petit, semblait autoritaire, le fixait d'un regard mauvais.
- Tu vas me suivre, jeune hérétique.
L'homme lança la main pour attraper Jared au col, mais ce dernier avait anticipé le geste et recula. Il sortit un couteau de sa ceinture.
- L'avantage de vivre dans la rue, c'est qu'on y acquiert certains... Automatismes …
- Petit …
- Petit ? Ne pas croire à vos inepties est donc un crime grave au point qu'un homme aussi sage que vous m'insulte, père Irvine ? La moquerie était évidente dans le ton de Jared
- Ja' ! Les yeux écarquillés, le jeunes hommes semblait terrorisé, mais son ami continua.
- Je suis libre de choisir de ne pas suivre votre voie, mon père ? Jared cracha ce mot. Je me trompe ?
- Grandement, le Soldat en Armure s'est sacrifié pour nous, refuser son existence, revient à bafouer sa mémoire, et bafouer sa mémoire, est une insulte envers notre culte et mon nom.
- Je vois. Vous êtes donc aussi imbu de votre personne ? Enfin bref …
Le visage de l'homme en robe de bure noir devient écarlate, il tenta de gifler le gamin arrogant qui lui faisait face, ce dernier esquiva sans problème le coup, et en profita même pour entailler légèrement la main du prêtre. Ce dernier hurla :
- HERETIQUE !!! CE GAMIN BAFFOUE LE NOM DU GUERRE EN ARMURE !!! Il rajouta sur un posé. Celui qui l'attrape verra son nom et celui de sa famille glorifié par l'église !
Des gens sortirent des maisons, alertés par les cris de père Irvine. Ils furent étonnés de voir qui était la cible de sa haine, mais des années d'obéissance aveugle les avaient habituées à ne pas poser de question, et à exécuter les ordres sans réfléchir, au point que des maris en étaient venus à exécuter leur femmes, des pères leur filles, car elles avaient fauté aux yeux de l'église, si bien qu'ils se mirent à poursuivre le jeune homme en hurlant « Hérétique ! » . Ce dernier ne chercha pas à comprendre, il tourna les talons et se mit à courir à travers les rues de la ville pour se retrouver dans la foret qui la bordait.


Jared sourit, s'il n'avait rien dit, où si Zell n'avait pas parlé de Linoa, il n'aurait pas été dans ce pétrin. Il adressa un vœux silencieux à son ami. Il s'en voulait d'avoir gâché sa journée. Mais dans l'immédiat, il n'avait pas le temps pour les remords. Il se concentra sur sa course, et prit soin d'éviter les troncs et les branches.
Mais brusquement, il sortit du labyrinthe de verdure des arbres, pour déboucher sous un promontoire rocheux. Il réalisa que le bruit qu'il entendait depuis déjà plusieurs minutes, était n fait celui des immenses chutes d'eau qui tombaient face à lui.
Un unique rayon de soleil filtrait à travers les nuages et dessinait un arc-en-ciel dans l'écume projetée par les chutes. Jared sourit. L'endroit était magnifique, il trouvait cela triste de le souiller par le sang. Surtout si ce sang était le sien.
Néanmoins, il se retourna, ses poignards dans les mains, un sourire sur les lèvres, et se mit en garde.
- Bon, maintenant, je vais savoir si la volonté d'un seul homme peut suffire …
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Message par Hyksos Mar 13 Nov 2012 - 19:27

Yop ! Ça faisait un moment un moment que j'avais plus écrit, pour de nombreuses raison ( le fait que je m'enquille 4 heures de langues/littérature par jours en étant une parmi tant d'autre ), en tout cas j'avais arrêté l'écriture de grosse fiction, pour me consacrer plus à des textes de chansons. Mais bon, j'ai fini par péter un câble parce que ça me manquait trop d'écrire, donc j'ai rebossé mes scénarios de mes oeuvres conséquentes ( sans rapport avec Halo et qui ne sont donc pas présente sur ce fow' ) et je signe mon retour aux " affaires " avec ce texte ( en espérant ne pas avoir trop perdu ma plume ... ) Il s'appelle " Lève toi " et je l’ai écrit pour le concours Wake Up Spartan, enjoy !!!


- Maman !
L'enfant était assis dans le sable, des larmes roulaient sur ses joues, et donnaient au sable une teinte obscure là où elle venaient s'écraser.
- Maman !
Cette fois son cri était emprunt de douleur, mais sa petite voix était couverte par le brouhaha ambiant. D'autres enfants se couraient après en piaillant et l'un deux failli renverser un vieillard qui leva le poing en crachant des jurons.
- Maman !
Il ne criait plus et se contentait de sangloter en répétant cet unique mot. Mais personne ne venait. Les enfants glissant sur le toboggan en acier où se reflétait le soleil de l'automne faisaient trop de bruit pour qu'on l'entende. Le garçon assis dans le sable fini par se résigner, et arrêta de crier, mais les larmes continuaient à rouler sur ses joues, et il était agité par un hoquet, de douleur ou de peur. Le temps qu'il passa à terre lui sembla interminable, comme si les secondes s'allongeaient pour mieux lui faire ressentir sa douleur. Toute sa jambe le lançait, le brûlait, et qu'il soit assis dessus n'arrangeait rien.
Enfin, une ombre vint cacher le soleil, la tête baissée, l'enfant, ne vit pas qui se tenait au-dessus de lui et se contenta de murmure :
- Maman …
- Thibaut ?
Le garçon leva brusquement la tête lorsqu'il entendit la voix espérée :
- Maman !
Il n'y avait plus de douleur dans ce mot, juste de la joie, pourtant, la main de sa mère s’abattit brusquement sur son visage et les larmes revinrent avec elle.
- Lève toi Thibaut !
- Je peux pas … J'ai mal à la jambe …
- Et alors ! Tu es assez grand pour te lever tout seul ! Tu ne crois pas que je vais t'aider quand même ?
- Maman …
La douleur était revenue.
- Si tu ne te lèves pas, tu passeras la nuit ici.
Sans le laisser répondre, sa mère tourna la dos, Thibaut ferma d'abord les yeux, parce qu'il savait que sa mère faisait de l'ombre au soleil. Mais quand il les rouvrit, il n'y avait toujours pas de lumière, un nuage cachait le soleil. Le garçon vit s amère du parc, et cru voir la porte de son immeuble s'ouvrir en face. Il ferme les yeux de nouveaux. Sa jambe lui faisait mal.
A 6 ans, Thibaut passa sa première nuit dehors.

===============================

La rue était trop sombre pour être sure, et la nuit trop obscure pour qu'on s'y sente bien. On entendait une sirène au loin, et des cris qui tombaient des immeubles. Une fine écharpe de brume s'enroulait autour des poubelles d'un restaurant d'où une odeur de friture s'échappait. Une unique étoile brillait dans le ciel.
Une femme se pressait, son manteau serré sur la poitrine et son écharpe lui cachant le visage. Le vent était glaciale et elle avait froid. Ses pas résonnaient sur le goudron encore humide de la pluie d'hier. Elle marchait vite. Pour fuir le vent et pour doubler le temps. Elle avait hâte d'être chez elle. Aujourd'hui, son fils rentrait de l'académie militaire, avec son certificat, aujourd'hui, son petit Thibaut devenait un soldat. Et elle en était fier. Toute leur famille était certainement réunie dans leur petit appartement, elle aurait aimé y être plus tôt, pour préparer la fête, mais elle n'avait pas pu se libérer. Alors, elle s'était rattrapée en achetant une bouteille de champagne, mais s'était trop peu pour son fils. Elle aurait voulu lui faire une fête digne des plus grands roi, lui préparer un repas à faire pâlir les plus grand chef. Mais elle devait se contenter de sa bouteille d'alcool achetée à l'épicerie du coin.
Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la ruelle et à s'engager sur un grand boulevard, une main se posa sur son épaule. Elle s'arrêta, sans oser se retourner. Elle savait. Elle ferma les yeux. Elle senti une lame se poser sur son cou, et entendit une voix dans son dos :
- Tu vas me donner ton sac, et la bouteille que tu tiens. Tu vas te retourner, et je verrai si tu dois me donner autre chose.
Elle ne fit rien. Pas ce soir, ça ne pouvait pas être vrai. Ça ne pouvait pas se passer ce soir. L'homme la pressa.
- Dépêche toi ! Tu crois que j'ai que ça à faire ?
Elle resta immobile, jusqu'à ce qu'une sirène résonne, toute proche. Elle s'autorisa une grande inspiration, l'homme murmura :
- Merde !
Alors qu'elle ouvrit les yeux, la jeune mère senti un métal froid glisser sur sa gorge, avant de voir du sang à ses pieds. Sans comprendre ce qui se passait, elle s’effondra.
Alors que le liquide écarlate commençait à couler dans la rue, la sirène était déjà loin, et l'unique étoile dans le ciel avait disparue.
A 43 ans, la mère de Thibaut passa sa première nuit dehors

======================================

Le feu crépitait dans la nuit et s'élevait vers les étoiles. Les flammes dansaient sur les bûches, dans un long balais improvisé. Elles se frôlaient, se caressaient, sans jamais se toucher réellement. Les soldats étaient perdus dans la contemplation de ce spectacle quand l'un deux lança :
- On se gèle ! Ils font chier de nous avoir envoyé ici ! En plus, s'est pas comme si y'avait rien à faire mais...
- Mais bien sur Jim ! T'es bien contant de tes les geler ici, tant que tu peux rien foutre et te plaindre, ça te vas !
- Il a pas tord !
- Allez tous vous faire … Sous les regards amusé de ses compagnons, il soupira avant de continuer … Bon, ok, ça m'arrange de pas avoir à risquer ma vie, mais un peu d'action me ferait plaisir !
- Il a pas tord, on commence a se ramollir ici …
- T'as retrouvé ta langue Thib ?
Le soldat lança un regard fatigué à son compagnon avant de lui lancer, un léger sourire sur les lèvres :
- Faut croire … Toi par contre, t'as pas retrouvé tes couilles Jim ?
La petite assemblée se mit à rire, jusqu'à ce qu'un bruit sourd résonne dans la forêt, une seconde avant qu'une épine violette vienne se ficher dans la poitrine de Thibaut, que le choc fit reculer.
- Les covenants !
En moins de quelques secondes, tous les hommes étaient debout et prêt à se défendre. Le combat ne dura pas. Les covenants étaient peu nombreux, sûrement un groupe isolé, sans chef, juste quelques grognards.
Quand le chaos fut fini, et qu'un semblant d'ordre retomba sur le campement. Le capitaine du petit groupe de soldats prit la parole :
- Aucun blessé ?
Quand il vit que personne ne répondait, il repris :
- Bien, alors on fout le camp d'ici. Je veux pas qu'une plus grosse patrouille nous tombe dessus.
Pendant que ses hommes s'occupaient d'éteindre le feu et de ranger le camp, le capitaine s'accroupit a côté de Thibaut.
- Soldat ! Je laisse personne derrière moi !
Thibaut ne répondit pas. Il se contenta de secouer la tête lentement. Son supérieure repris.
- Lève toi soldat !
Mais déjà, le jeune homme, fixait l'étoile qui avait assisté au meurtre de sa mère.
A 27 ans, Thibaut passa sa dernière nuit dehors.
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